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Cette espèce est endémique d'Australie1. Elle se rencontre au Queensland, en Nouvelle-Galles du Sud et au Victoria.
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Le dragon d’eau australien (Intellagama lesueurii) est injustement moins connu que son cousin du Vietnam le Physignathus cocincinus. Ce grand lézard atteignant presque un mètre a un superbe aspect : les mâles possèdent un ventre rouge brique. Arboricole, il occupe les zones ouvertes et rocailleuses aux abords de cours d’eau. On le trouve également parfois près des habitations humaines. En captivité, c’est un lézard d’élevage aisé qui devient rapidement très docile. Un grand volume est nécessaire pour lui permettre de grimper et de nager. Étant donné sa bonne résistance aux basses températures, il tolère bien les périodes d’hibernation et peut même vivre partiellement en extérieur dans le Sud de la France.
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Qui dit terrarium tropical, dit hygrométrie importante. L’aération ne devra donc pas être négligé. Pour une circulation de l’air optimale, le mieux est une aération haute d’un côté du terrarium et une aération basse à l’opposé. l’air chaud ayant tendance à « monter », l’aération haute sera placée du même côté que le point chaud alors que l’aération basse lui fera face. Cette disposition permet de créer un appel d’air important sans courant d’air. Le bac d’eau Le bac d’eau doit être de taille importante. Il servira en effet de refuge en cas de « danger », de point d’eau « potable » et de récipient à excrément. Il est bien sur à garder le plus propre possible. La solution la plus pratique consiste à mettre en place un système de vidange du bac, car sortir une bassine remplie de plusieurs litres d’eau n’est pas des plus commode ! La décoration Le physignathus lesueurii étant semi-arboricole, un nombre importants de perchoirs devra être envisagé. Bien entendu, ces perchoirs devront être fixés solidement ! Un perchoir proche de la source de rayons UV est impératif. Le substrat Un substrat retenant l’humidité est fortement conseillé. Les éclats de pin donnent de bon résultat. Evidemment le classique papier journal ou absorbant fera l’affaire.La chose la plus importante est de créer un gradient thermique : une zone chaude à 32°C (avec un pic a 35°C sous ampoule) et une zone plus fraîche à 28°C. La nuit, la température devra baisser aux alentours de 23-25°C.L’hygrométrie est un facteur important. Elle doit avoisiner les 80% afin de maintenir le physignathus lesueurii dans les meilleures conditions. Comme il est difficile d’obtenir de telle valeur dans un terrarium vaste, il est recommandé de vaporiser de l’eau tiède une à deux fois par jour.
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Attention gros appétit en vue!!! Le physignathus lesueurii est avant tout insectivore, mais certains spécimens ne rechigneront pas à manger quelques végétaux et les petits rongeurs sont très appréciés. Les grillons sont alors souvent la base de son alimentation, mais il est judicieux de varier les menus. On peut proposer des criquets, des vers de farine (ils seront proposé comme friandise plus qu’en repas de base), des souriceaux roses ou commençant à avoir des poils (1 à 2 fois par semaine maximum). Il est nécessaire de supplémenter la nourriture avec du calcium et des vitamines une à deux fois par semaine. Pour les aliments d’origine végétale, il faut les choisir avec un bon rapport Calcium/Phosphore (orange épluchée, papaye, feuilles de chou, figue, luzerne, etc…)
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La couleur de fond du physignathus lesueurii lesueurii est marron/jaune pale avec des ombres marron/grisées. Des bandes noires (jusqu’a 7) sur le dos ainsi que des bandes noires de l’œil au cou contrastent fortement avec la couleur de fond. Le dimorphisme sexuel est bien marqué, le mâle étant plus massif que la femelle et disposant d’une très belle couleur rouge sur la face ventrale (notamment à l’age adulte) ainsi que d’une crête dorsale plus développée. Il est toutefois impossible de les différencier étant jeune. Ce sont des lézards qui atteignent environ 70 cm, voire 90 cm, les deux tiers de cette longueur pour la queue. Ils sont semi-arboricole et semi-aquatique. En effet, dans leur habitat naturel, ils vivent le plus souvent dans les branchages au bord des cours d’eau, ces derniers leur servant de retraite lors d’un éventuel danger (ce sont d’excellents nageur pouvant rester près de 2 heures sous l’eau) Cette espèce n’est pas mentionné par la convention de Washington (aucun numéro de CITES n’est donc nécessaire), mais tout les spécimens dans le commerce sont des spécimens nés en captivité, le gouvernement australien ayant une politique très stricte concernant sa faune et sa flore (aucune exportation n’est autorisée).